Ostéopathie crânio-sacré

C’est le mérite de W.G.Sutherland D.O., sous l’impulsion de A.T.Still, d’avoir mis en évidence des anomalies rythmiques perçues à la palpation des os crâniens.

En effet, au début de l’existence, et probablement pour des raisons physiologiques liées à l’accouchement, les jonctions entre les différents massifs osseux qui constitueront le crâne présentent une mobilité évidente.

Lors d’une palpation attentive appelée « écoute » dans son développement, ces jonctions présentent une structuration de plus en plus rigide, mais qui laissent par le biais de l’orientation des tables osseuses un jeu articulaire minimal perçu également chez l’adulte.

Un traumatisme, qu’il soit d’origine pré, péri, natal ou à l’âge adulte, laisse apparaître des dysfonctions spécifiques qui témoignent de tensions intra-crâniennes limitant le jeu normal de ces structures osseuses.

Ces limitations fonctionnelles ne sont pas sans conséquences sur les fonctions du système nerveux central, notamment par le biais  des défilés osseux par où s’insinuent le délicat entrelacs  des 12 paires de nerfs crâniens Les désordres possibles, eut égard à la complexité de ce système, amènent à différents troubles fonctionnels ;soit aigus, soit chroniques, qui peuvent être levés par des techniques crânio-sacrées.

Cette approche est l’objet de nombreuses critiques tant conceptuelles qu’expérimentales et plutôt que de se confondre en d’interminables diatribes, je propose aux septiques de se prêter à une expérience pratique sans danger !